Un piano, un micro, un tabouret. Et deux artistes. Un piano, un micro, un tabouret. Des notes et des rimes que les artistes nous envoient en plein coeur. Telle une explosion de confettis colorés. Une déflagation de sensations. Livrées au rythme des mots que Grég Allaeys vient murmurer au bord de son micro. Comme pour nous les dire au creu de l'oreille.
Suggérées ou décrites, les situations oscillent entre humour et tendresse, entre rêve et regrets. Le poète s'amuse du double sens des sons, joue des sonorités et des sens avec art et délicatesse. Il louvoie entre humour cocasse, amusement, tendresse et désespérance. Avec toujours la même maîtrise du rythme et de la poésie.
En contrepoint de ces rimes, les notes de Benoit Dendievel. Piano et vers mêlés. Les uns s'associant aux autres, se répondant, se soulignant. Dans une combinaison fort habile et pleine d'harmonie. Comme pour nous prouver qu'avec deux fois rien, on peut parfois tout faire. Même un spectacle de grande qualité.