Un porte-manteau, une caisse de bois, un balai. Et une corde de pendu. Un porte-manteau, une caisse de bois, un balai. Et un bonhomme bien triste. Propre. Mais triste. Malheureux d'une vie qui n'a sans doute pas été tendre avec lui. Malchanceux à en rater même son suicide. Auguste clown sans nez rouge qui nous invite à une ébouriffante épopée onirique.
Car si Monsieur Ducci croit en avoir terminé avec la vie, la vie n'en pas terminé avec lui. Et une facétieuse sonnette se charge de le lui rappeler. Avec bonheur. Le faisant sauter d'une situation à une autre, sans autre logique que celle de l'absurde. Le conduisant à gouter à mille sensations, mille envies. Mille raisons de pousser plus loin son balai.
Des situations qui nous entraînent dans une poésie sans mot qui aurait sans doute gagné à être plus présente. Des situations où le drôle le dispute au tendre. Le tout livré avec une énergie toute circassienne. Offerte dans un bel élan de talent et de générosité. C'est doux, c'est drôle, c'est beau. Comme une petite boule d'énergie et de bonne humeur. Qui nous conduit loin de notre quotidien. Et c'est un vrai plaisir.